Publié dans Politique

Collaboration Madagascar – Banque mondiale – UNOPS  - La mise aux normes du CHU de Soavinandriana évoquée  

Publié le vendredi, 15 mars 2024

Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a récemment tenu une réunion de travail au Palais d’Etat Iavoloha avec une délégation conjointe de l’UNOPS (Bureau des Nations unies pour les services d’appui aux projets) et de la Banque mondiale, dirigée par le représentant résident de la Banque mondiale à Madagascar, Atou Seck. Cette rencontre s’est déroulée dans un contexte marqué par l’engagement à réaliser les objectifs de développement du pays.

Lors de cette troisième rencontre avec la Banque mondiale depuis le début de l’année, le volet santé a été au cœur des discussions. Le Président Rajoelina a réaffirmé son engagement à atteindre les objectifs de développement du pays et a exploré toutes les pistes de collaboration possibles pour y parvenir.

Dans le cadre de sa coopération avec Madagascar, la Banque mondiale a alloué un portefeuille de 391 millions de dollars pour la réalisation des projets de développement. Toutefois, pour surmonter les défis liés au faible taux de décaissement des fonds, la Banque a proposé les services de l’UNOPS pour faciliter l’exécution des achats d’équipements et la mise en œuvre des projets, notamment dans le domaine de la santé.

Une des initiatives proposées par le Chef de l’Etat dans cette optique est la mise aux normes du Centre hospitalier universitaire de Soavinandriana, spécialisé en cardiologie. Cette proposition s’inscrit dans le cadre plus large des objectifs du Chef de l’Etat visant à améliorer l’accès à la santé de base et promouvoir la planification familiale.

De plus, le ministère de la Santé a été invité à dresser une liste des besoins en équipements destinés aux Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) qui pourront bénéficier de la réduction des délais de livraison des équipements grâce à l’intervention de l’UNOPS, avec des délais estimés entre 21 à 30 jours.

Il convient de souligner que l’UNOPS est déjà engagée avec Madagascar depuis deux ans à travers la Banque mondiale sur de nombreux projets, notamment le programme Mionjo, offrant un soutien technique et des services de gestion de projets dans divers secteurs, y compris la santé.

 

Cette collaboration entre le Président Rajoelina, la Banque mondiale et l’UNOPS témoigne de l’engagement commun envers le développement durable et le bien-être du peuple malagasy. La mise aux normes du Centre Hospitalier Universitaire de Soavinandriana illustre parfaitement cet engagement en faveur de l’amélioration des infrastructures de santé dans le pays.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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